Pendant quelques heures, TechnoLawGies est partie à la rencontre de cette France qui incarne la Startup Nation !
L’édition 2018 de VivaTech s’est achevée le samedi 27 mai dernier. Cette troisième édition du salon de l’innovation a rassemblé plus de 100.000 visiteurs en trois jours, soit 47 % de plus que l'an passé, avec 125 nationalités différentes, 300 conférenciers et 9.000 startups ayant répondu au rendez-vous. Le Président de la République et le patron de Facebook y ont même fait des interventions très remarquées.
Le futur de la mobilité repéré à VivaTech : le taxi volant d’Airbus
Dans les allées du salon, le taxi volant d’Airbus attirait la foule. Le « Pop Up » était exposé en taille réel au stand d’Airbus. L'objet volant futuriste ressemble à la fois à une voiture et à un drone. Sa capsule modulaire biplace en fibre de carbone peut circuler de façon entièrement automatisée à 100 km/h sur route, sur rails, ou encore dans les airs grâce à ses huit rotors, en fonction de la configuration choisie.
La réalité virtuelle, star du salon
Au parc des expositions, les casques de réalités virtuelles étaient « sur tous les fronts ». Alors que demain Lenovo nous proposera de devenir un Jedi à l’aide d’un sabre connecté, simulant les vibrations du combat, la BNP nous proposera d’effectuer des visites immobilières à distance grâce à l’utilisation de casques Oculus. KPMG quant à lui présentait MAZE, une aventure en réalité virtuelle qui met en relief l’impact des émotions dans les prises de décisions au travail. Cette solution est notamment utilisée dans le cadre de la formation managériale et de conduite de projet.
L’eSport, parent pauvre du salon
Alors que les conséquences juridiques se précisent autour du statut des joueurs d’eSport, tout comme les enjeux offerts pour les acteurs du droit dans ce domaine, le salon ne comptait qu’un stand destiné à faire découvrir cette discipline au public. Ainsi, nous avons regretté de ne pas pouvoir échanger véritablement avec les organisateurs de ces compétitions sportives des opportunités juridiques qui s’ouvriront demain aux juristes dans cette matière.
Le moteur de recherche QWANT
Les coulisses de la révolution à venir laisse envisager un futur plus responsable. A VivaTech, QWANT, le moteur de recherche éthique, présentait ses nouveaux logiciels qui ambitionnent d’être une alternative à Google. Au grand bonheur de QWANT probablement, le salon coïncidait avec l’entrée en vigueur du RGPD. Leur présence à VivaTech laisse pressentir que le moteur de recherche deviendra incontournable en matière de protection des données personnelles.
Google Arts & Culture
Le géant Google était évidemment présent et en a profité pour présenter sa nouvelle application « Google Arts & Culture », dédiée à l’art. Cette nouveauté rassasiera tous les curieux qui pourront s’y égarer, voyager dans le temps et dans les musées et monuments des quatre coins du monde. L’application permet de visiter des expositions sur son smartphone, tablette, ordinateur, et même en réalité virtuelle.
Envie d’en savoir plus sur les artistes flamands du XVIIe siècle ? Interrogez Google Arts & Culture, créez votre propre collection et visitez les oeuvres par couleurs, car c’est désormais possible. D’autres fonctionnalités sont à découvrir sur cette application, en passe de devenir un must en matière d’art.
Les acteurs du droit prennent leur place dans la révolution numérique
La communauté juridique n’était pas non plus absente, même si le cabinet August&Debouzy était le seul Cabinet d’avocats à animer un stand au salon de l’innovation. Le Cabinet a saisi l’opportunité qu’offrait VivaTech de renforcer ses liens avec ses clients, tout en rencontrant des entreprises innovantes ayant des problématiques juridiques précises. En effet, depuis 2013, ce sont 30 start-up qui ont été accompagnées par le cabinet d'avocats d'affaires français au travers de son événement Tech et innovation « Start You Up ».
Par ailleurs, de nombreuses petites conférences ont mis en avant la place des juristes dans la création du monde de demain. Par exemple, lors du talk « Se lancer, cap ou pas cap ? », Serge Vatine, Startup Lawyer de chez Bold avocats intervenait aux côtés de Nicolas Bustamante, CEO de Doctrine, le moteur de recherche juridique révolutionnant le quotidien des cabinets. Cette intervention était surtout destinée à rassurer les entrepreneurs de projets technologiques et innovants, ainsi qu’une occasion pour discuter de la volonté grandissante de la profession d’avocat de s’emparer de la révolution numérique.
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Rendez-vous l’année prochaine, du 16 au 18 mai 2019, pour la prochaine édition qui sera incontestablement le sommet européen du futur.
L'équipe TechnoLawGies
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