En Suède, la puce électronique sous la peau séduit de plus en plus de personnes
- TechnoLawGies
- 17 mai 2018
- 2 min de lecture
De plus en plus de Suédois se laissent séduire par l’implant électronique sous la peau, pour remplacer leurs clés, leurs cartes de visite ou leurs billets de train. Toutefois, n’est-il pas dangereux de succomber à une telle intrusion technologique dans notre corps humain ?

En Suède, la puce électronique sous la peau ne fait plus seulement partie de l’imaginaire et de la science-fiction.
A l’heure où les données personnelles se sont fait une place centrale dans le débat juridique sur la protection de la vie privée, les Suédois se laissent quant à eux convaincre par les avantages du partage des informations personnelles entre les différentes administrations publiques du pays.
Une entreprise Suédoise avait déjà décidé, il y a trois ans, d’implanter des puces électroniques sous la peau de ses employés, afin qu’ils puissent ouvrir des portes avec leurs mains ou même pour se servir de l’imprimante.
Désormais, pour les 3.000 citoyens de Suède à avoir tenté l’aventure de la puce sous-cutanée, plus besoin de chercher ses clés au fond de son sac ou son billet de train, puisque un simple geste de la main sur un lecteur NFC permet d’ouvrir une porte ou de faire valider son ticket.
Néanmoins, si la pose est aussi simple et rapide qu’un piercing, certaines questions méritent davantage de temps de réflexion.
En effet, s’il est évident que cette technologie permet de faciliter le quotidien de ses usagers, qu’en sera-t-il en cas de piratage de la puce ? Certes, les données collectées par ce dispositif sont aujourd’hui peu nombreuses, mais qu’en sera-t-il demain, lorsque ce mécanisme permettra de retirer de l’argent ? Et surtout, qui aura accès aux données de l’implant, si celui-ci permet de détecter un problème médical chez un utilisateur ?
Tom HA
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